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Derrière l'image...les mots
16 novembre 2012

Entretien avec un vampire...

Est-ce un souvenir, une vision, un doute, une prémonition...
Une promenade à Carry-le-rouet, une escapade en provence
C'est un souvenir, une vision déjà délavée, aux larmes de haine
Martigues s'étire mollement au soleil couchant, ville sans lumiére
Comme un doute, poison qui s'instillle, les mots s'effacent, tombent dans l'oubli
Prémonition que tous prévoyaient, jeteuse de sorts, sorciére et consorts...
 
J'ai vu les tentatrices, les émasculatrices, la jalousie pour étendard
Trop fier pour les éviter, j'ai cru les affronter, elles m'ont contourner
Instillant par à coups, leurs fiel et leurs doutes, maudit venin meurtrier
Assassin virtuel de corps à corps qui se meurent dans la fureur de ses encore
Un dîner dans le vieux-Lille, une escapade sur les bords de la Deule
Roubaix et Tourcoing restent endormis dans l'ombre de leur beffroi de tutelle
Le fil ténu s'est rompu, le soleil ne se léve plus à l'est, couché sur un ouest déboussolé...
 
Fragments épars d'une histoire aux épines acérées et au dard venimeux
Il ne reste plus rien aujourd'hui, que l'indifférence, le silence et le mépris
Triste cocktail, qui ne saoule que les tueurs de la lune, labourant la fleur sélène
Le blaireau-garou sanguinaire est mort à Leucate, terre du pays Cathare
Se reveillant, zombie de son histoire, le pieu de SA haine dans le coeur
Lestat ne réveillera plus Akasha, la boue est devenue son linceul
 
Lady Rowena à pris sa main, les walkyries l'empéchent de revenir en arriére
Mais le bonheur a fui, Ligeia a disparue dans les brumes opiomanes de ses souvenirs
Il lui reste les photos jaunies, résurrection successives de ces atermoiements malvenus
Images de plages, de collines verdoyantes du pays basque, aux confins de l'été
Alors que Mont-de-Marsan, chef-lieu sans relief, paresse entre bidouze et les arénes de Plumaçon
Il ne partagera plus le bain de ses nuits, son suaire le repousse sans ménagements
Lestat, faucon de la nuit s'est immolé à jamais...
Mais contrairement au phénix, il ne renaîtra jamais de ses cendres...
 

 

 

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