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Derrière l'image...les mots

4 janvier 2013

Féminine...

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Elle est sous les toits, au 3eme étage de sa grande maison, les enfants jouent plus bas
Sur son lit, son pyjama féminin, comme elle dit, sa nuisette à la rose noire, noeud papillon de ses nuits
Elle sourit, repense à tout ce qu'ils se sont dit, rire au bord des yeux, sa féminité comme enjeu
Alors devant son dressing, elle observe, prend, repose, dépose sur son lit, écarte, souléve
Elle souléve ses lunettes, cligne ses yeux malicieux, rigole de cette robe aux motifs africains
Le miroir au milieu de la pièce, renvoie l'image de son dos nu, de la rondeur de ses seins, de cette épilation parfaite
Elle enfile son brésilien en voile blanc, aussi léger que le sourire qu'elle s'adresse dans la glace
Le soutien-gorge dans la même dentelle, vient couvrir sa jolie poitrine, comme une seconde peau
Pour une fois, elle accepte l'idéee des dim-up, juste pour ce jeu, pour lui, conjurant le tombé de bas inévitable...
Elles se regarde, elle se trouve jolie, sensuelle avec ses belles formes mise en valeurs par ces dessous en voile blanc
Elle tourne sur elle-même, se regarde de dos, de côté, de prés, de loin, joue de sa cambrure et de ses fesses
La robe moulante, courte, tombe parfaitement, mettant en valeur l'arrondi de ses hanches et ses jolies jambes fines
Un collier,des boucles d'oreilles plus loin, elle rejoint sa voiture, qui l'attend impatiente juste à l'entrée de la maison
"Que t'es belle maman...!!!", lui a dit son fils quand elle est passée dans le salon, en l'applaudissant à tout rompre
C'était le plus beau compliment qu'on pouvait lui faire, elle en avait presque les larmes aux yeux de bonheur
Elle se sentait femme, belle, désirable, charmeuse...
Elle n'avait jamais était aussi féminine qu'à ce moment là...
Sa démarche chaloupée, son bassin qui roule à chacun de ses pas, il n'en perdait déja pas une miette...

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16 novembre 2012

Illusions perdues...

Le ciel rougoie, l'ombre jaune a disparue
Le ciel flamboie, Brel lui crie sa flamme
Le ciel s'assombrit, l'ombre de la nuit s'etend
Le ciel n'est plus que le cimetiére des illusions perdues

1,2,3, soleil...marelle de nos coeurs, pierre qui roule
4,5,6, cueillir des cerises...amour élastique, n'amasse pas mousse
7,8,9, fais toi cuire un oeuf...philo de nos âmes, écoute la voix des sages
0, point de non retour, changer pour que rien ne change
 
La mer, le long des golfes clairs, n'a plus de reflet d'argent
La mer, océan d'un voyage en solitaire, embruns d'un vaisseau fantome
La mer, aux confins des abysses, sous la thermocline des sentiments morts-nés
La mer, paradigme d'un monde amniotique, ou se noie les illusions perdues
 
Partir, laisser ici nos souvenirs, ne plus revenir
Toucher, pour ne pas oublier, goûter encore une fois la saveur
Respirer, une inspiration en apnée, dimension en 3D
Aimer, pour se sentir vivre, rejeter les nécrophages, vampires des sentiments
 
La montagne, verts paturages et crevasses imbéciles
La montagne, vols d'hirondelles, surveillant de l'inutile
La montagne, qui tutoie le ciel, gratte les nuages
La montagne sous ses neiges eternelles, ensevelies les illusions perdues...
 

 

 

16 novembre 2012

Derrière la porte...

 

Une larme qui roule, coule, s'enroule...
Un sourire qui s'esquisse et se kisse...
Une natte qui vole, s'envole, convole...
Une épaule qui se dévoile et se voile...

Un slip qui se fête, negligement se jette...
Une dentelle comme un attentat, sans taffetas...
Une transparence qui se masque, se démasque...
Une étoffe légére, le long des cuisses, glisse...
 
Inexorablement, sans retenue, echappatoire sans issue, oser pour ne rien regretter...
 
Des fesses qui rient, s'offrent, au regard gourmand...
Un sexe nu et lisse qui s'entrouvre et propose...
Un regard sans interdit, qui ordonne, priére incandescente...
Une bouche, des lévres qui veulent s'étourdirent...
 
Etre celle qu'elle n'est pas, tomber le masque de la bienséance...
Vider sa tête, pour remplir, combler ce si grand corps...
Oublier, s'oublier dans une valse de baisers, une sarabande libertine...
N'être que la quintessence d'une sensualité bridée, tellement à fleur de peau...
 
Se retrouver un soir, un jour, terroriste d'un jeu amoureux...
Rebelle au temps qui passe, aux envies qui s'échappent...
Être la bombe humaine, grenade sensuelle dégoupillée...
Artificier de son corps, plus de fumigénes, ni d'obsucrité...
 
Se montrer au plus juste, sans ressenti extérieur, donner sans attendre de recevoir...
 
Juste un fête amoureuse, une fête du plaisir, au son du désir et au bruit des caresses...
Cette fête c'est juste derrière la porte, il suffit de tourner la poignée...
Ca ne brûle pas, ça ne juge pas, cela s'entrouvre parfois...
Juste trouver ce qu'on y est venu chercher...
S'il existe...

 

Manu Chao - La Vida Tombola live @ tempo Latino_alternate

Manu Chao live @ tempo latino
alternate take

plus de vidéos sur http://www.manuchao.net" />
16 novembre 2012

L'orage...

 

Retour d'une soirée fin d'été, 3 heures du mat, il pleut...
Une de ces pluies d'orage du Sud-ouest de la France...
Une pluie forte aux larges gouttes, dressant un mur de pluie...
Elle dormait à coté de moi, dans une petite robe attachée sur le devant...
La robe courte, remontait sur ses cuisses bronzées, haut, bien haut...
Sa poitrine se soulevait doucement au rythme de sa respiration...
Arrivée devant l'entrée de l'allée menant à notre maison, stop....
Un arbre abattu par l'orage sur la route, garé la voiture...
200 mètres à pied sous les arbres, l'orage, avant la maison...
Je la réveille doucement, l'eau ruisselle comme un petit torrent...
Pieds nus on se met à courir, trempée dans la nuit...
Elle chute, roulant sur le bas coté, herbe détrempée...
Je la vois, sous les éclairs, la robe relevée sur son ventre...
Sa robe collant à même la peau, ne cachant rien de ses formes...
Instinctivement malgré les éléments, ma queue se dresse...
Je la prends dans mes bras, la porte sur mon épaule et reprend ma course...
Nous arrivons sous la véranda, je la dépose contre moi...
Elle le lit dans mes yeux, sourit, se recule contre le mur...
Elle relève sa robe, introduit sa main dans son string...
Elle ne me quitte pas des yeux, je m'approche...
Ses mains directives baissent mon jean, nu dessous...
Sans précaution je lui arrache le bout d'étoffe...
Je relève une de ses cuisses et la pénètre vigoureusement...
Les éclairs photographient notre baise sauvage...
Même le diable en rit encore...

 

16 novembre 2012

Once upon a time...

 

Once upon a time...
Soleil des nuits incandescentes
Ou même l'enfer a goût de paradis
Once upon a time...
Mélange des genres, gang-bang intello
Ou même l'obscurité a des couleurs psychédélique

Il était une fois...
Chabadabada, un homme, une femme
Long travelling d'une rencontre éphémére
Il était une fois...
Ecriture sans ratures, volupté sans volutes
Ecrin d'une peau libérée de ses voiles et dentelles
L'instant présent peut il, un jour, une fois, s'inscrire dans la durée...???
 
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16 novembre 2012

Le ventilo...

 

Le ventilo brassait un air chaud, la pénombre laissait place à un jour ensoleillé
Je suis encore dans le lit, seul, au milieu des draps froissés
Elle, elle est à la fenêtre, regardant le boulevard qui se remplit de monde
Son cul, ses fesses, me sautent aux yeux, ronds, cambrés
Je regarde son dos, la marque de sa taille, ses seins en contre-jour
Le ventilo tourne toujours, même allure réguliére, même air si chaud
Elle se retourne, son regard bleu balaie la chambre, s'arrêtant sur moi
Elle glisse à genoux contre le lit, ses cheveux recouvrent mon ventre
Mes mains se crispent sur le drap, serrant le tissu entre mes poings
Mes jambes se serrent l'une contre l'autre, muscles bandés
Le ventilo n'accélére toujours pas, l'air est de plus en plus chaud
Ses mains remontent sur mon ventre, ses ongles me griffent les fesses
Je vois son ombre sur le mur, qui grandit et m'engloutit
Enchassés sur ce lit, qui nous lie et nous délie, mille fois
Ses baisers m'assoifent, m'affolent ent me transcendent
Le ventilo tourne au ralenti, l'air brûle au rythme de son déhanché
Son dos trempé, glisse sous mes mains avides de sa peau frémissante
Son regard se perd sur ce mur qui dessine sa love beat
Ses lévres pleines, entrouvertes glissent sur ma gorge, humides
Elle se dissous, m'absorbe, se dilue, m'enfonce au fond d'elle
Le ventilo découpe ses cris, mes râles, les jetant au brasier de nos souvenirs...

 

16 novembre 2012

Leïla...

 

Il est passé, avec sa gueule de petite frappe, son sourire mauvais et ses bras tatoués.
Il l'a regardé en train de travailler à son jardin, le dos courbé sous le soleil.
Il a passé une main sur sa tête rasée, l'oeil torve, injecté de sang.
Il est entré dans le jardin...

Il est reparti, sa sale gueule en avant, les mains maculées de sang
Il n'a même pas jeté un coup d'oeil, au corps étendu dans l'herbe
Il a repris sa route en sifflotant, ordure élémentaire, sans aucun remords
Il venait de quitter le jardin...
 
Elle est arrivée, jolie Leila, pour porter la gamelle de son pére
Elle à vu son pére, jolie Leila, étendu là, baignant dans son sang
Elle à hurlée, Leila, elle a essuyé son visage ensanglanté, défoncé
Elle à pleurée, quand les pompiers l'ont emmené, sous un linceul noir
 
Mort à cause de la connerie humaine, de Schengen et du reste
Mort pour un débat qui n'a jamais eu lieu, laïcité parait-il
Mort sous les coups d'un abruti, aux idéologies nauséabondes
Mort si loin de Tunis, alors qu'il était venu pour une vie meilleure
 
Elle l'a croisé, Leila, sans le savoir, l'assassin de son pére
Elle pleurait son papa massacré, pour s'être appelé Ali
Elle l'a pas vu, lui et sale gueule, l'assassin de son pére
Elle est revenue au jardin...
 

 

16 novembre 2012

Escapade...

 

Vol de nuit, long courrier, 15.000 pieds
Petit matin blême, zinc déglingué, pilote ébouriffé
Survol au dessus de l'eau, petites îles enchevêtrées
Aterrissage chaotique, vieille Jeep boueuse
 
Juste elle et moi, un sac, un paréo, carte bleue
Hôtel du bout du monde, bungalow sur pilotis
Soleil qui réchauffe, cocktail pour tout oublier
Serrée contre moi, juste dans mes bras
 
Promenade sur la plage, les rochers
Bronzant sa nudité, amour tendresse
Rires et caresses, lipstick polychrome
Yeux qui se ferment, ouvre ton coeur
 
Nuit sans fin, protégés par la barrière de corail
Reflet de la lune, sur ses fesses offertes
Jeux d'eau, au goût salé
Vivre comme si c'était l'éternité
 
Ne plus parler, juste se regarder
Bleus, verts, mélange de couleurs
Dénoués les noeuds qui séparent
Renouer le fil des amours...
 

 

16 novembre 2012

Offrande...

 

Un baiser sur tes lèvres gourmandes
Un baiser comme une simple offrande
Un baiser comme une belle promesse
Un baiser, la plus douce des caresses
Un baiser pour mélanger le sucré et le salé
Un baiser déposé sur ta peau halée 
Un baiser doux ou enflammé
Un baiser pour ne plus nous calmer
Un baiser pour ne plus se réveiller
Un baiser sur ton corps dévoilé 
Un baiser de tes lèvres gourmandes
Un baiser comme une offrande... 

 

16 novembre 2012

Les jours...

Comme un mardi qui file et défile
Comme un mardi sans sex-appeal
Avant que mercredi n'arrive, trop pressé
Avant que mercredi se pointe, caressé
Alors que mardi s'efface, puis trépasse
Alors que mardi, meurt par qui trop embrasse
Mercredi s'offre aux regards voyeurs voilés
Mercredi se donne, les formes dévoilées
Les jours se font, se défont, se refont, se fondent...
Les jours inventent milles arabesques amoureuses
Les jours trompent, aiment, aimant de minutes brulantes
Les jours conjuguent l'amour à tous tous les temps, tous les sens
Les jours renaissent chaque fois au coeur de la nuit
Les jours incandescent et paresseux
Les jours descendant d'un multiple de 24
Les jours qui te prennent, t'arrachent, te sucent à la vie
Les jours qui te ballotent et te rendent déchiré ou sublimé
Les jours nus ou habillés
Les jours sans cesse répété, toujours renouvellé...
Les jours...

 

 

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