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Derrière l'image...les mots
16 novembre 2012

Kinder...

 

Il était arrivé tout fringuant, presque frais émoulu de son école de commerce.
2 ans de labeur à trimer avec le niveau 0 dans sa boite, bleu de chauffe et la pelle et la pioche, creuse man !!!
Et le grand patron, celui aux montures en écailles l'avait fait monter dans son bureau.
Dernier étage de cette tour, brosse à reluire de circonstance, sourire confus et rougissement de pucelle.
Directeur d'agence dans les landes, il savait même pas qu'il y avait des indigènes dans les pins !!!!
Fini la place de la concorde ou celle de l'étoile, bonjour le maïs, les canards et les oies.

Il est arrivé tout fringuant, la mèche rebelle, c'était sa seule  révolution possible, Justin Bieber pour minette.
Elles l'attendaient, frétillantes de juger la capacité du nouveau patron, coquines les gasconnes !!!
La première soirée elles lui firent goûter au pousse-rapière, D'Artagnan sans estoc, cravate sur la tête
Il connut son premier gang-bang d'assistante, babines retroussées pour le nouveau patron too much
Il était bien loin, de s'imaginer que Colinot trousse-chemise était aussi du bâtiment
Il aurait presque envoyer un SMS à Mr montures d'écailles pour le remercier, de tels privilèges

Le week-end suivant il eu droit par son assistante préférée, à un cours libertin et coquin
Elle répondait au doux surnom de Kinder, brune à l'extérieur et blonde à l'intérieur....
Il trouva que ce nom était quelque peu misogyne, mais la réalité lui apprit que ce n'était pas usurpé
Elle lui fît pratiquer dés que possible l'intégral de son enseignement, dans un temps record
Il faut dire que notre joli petit Kinder était mariée et que son Charly ne plaisantait pas avec l'heure du repas
Alors elle l'affranchi sous le couvert vertical d'un jeune directeur un poil, un peu, trop tendu.

Il se prit à visiter intimement son Kinder préféré, il en fit sa maîtresse, au propre comme au figuré
Jouant le soumis pour assouvir son sur-moi de dirlo, trop exigeant envers son assistante-maîtresse
Je ne sais pas si vous me suivez, parce que même moi je m'y perds et je ne sais plus trop ou j'en suis
Je vais reprendre le cours de cette histoire, dans un sous-bois des pins landais, pas d' âmes qui vivent
Notre directeur soumis, sans trop l'être en fin de compte, attendait l'heure de son Kinder bueno
Exit Tsonga, chaque jour il dégainait son arme favorite sous son pin parasol, un p'tit goût de paradis

Pris de remords soudain, il décida de cesser ses jeux coquins et par trop sexuel
Il décida de reprendre les choses dans le bon ordre, comme l'alphabet de A à Z
Les chiffres et les lettres en fin de compte, essence même de notre morale judéo-chrétienne
Alors comme autrefois, il entreprit de lui faire la cour, poèmes et ballades au menu
Ballade sans halte au pin parasol, déclamant des vers et de la prose digne d'un Jourdain provincial
Même le babillage des enfants chahuteurs ne pouvait le détourner de sa rédemption amoureuse

Mais notre kinder, herself, ne supporta pas longtemps de tels enfantillage d'un autre siécle
L'heure du repas n'avait pas changé, mais sa pause goûter était beaucoup moins gourmande
Elle reprit les choses en main, c'est bien le cas de le dire, si vous voyez ce que je veux dire
C'est une redondance, mais les effets qu'elle mit en place chaque jour était de même nature
Elle lui délivra un troisième trimestre orgasmique, ses vers moururent de leurs belle mort
Et les litres de leurs essences essentielles auraient pu remplir le lac de Biscarosse, les gémissements en moins...

Cette histoire est bien entendu totalement imaginaire et toute ressemblance avec des personnages existants seraient coïncidences ou purement fortuites....ou presque !!!!

 

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