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Derrière l'image...les mots
16 novembre 2012

Au réveil...

 

Elle se reveillait en ce dimanche matin, dans un grand lit encore inconnu hier soir
Elle ne voulait pas émergé du demi-sommeil dans lequel elle était encore plongé
Elle se souvenait, par bribes, du corps à corps torride de cette nuit d'amour
Ses yeux clos, figeaient à jamais ces images au fond de sa mémoire
Elle sentait son corps nu sous le drap de satin, tressailler à ses souvenirs

Elle sentit la main de son amant, de son amour, de son homme, la caressait
Cette main qui laissait trainer ses doigts sur son dos, sur son cou
Elle se sentait relachée, c'était comme un massage trés doux, réparateur
Ses muscles se dénoués, ses tensions s'apaisaient, elle était zen
Cette main qui l'avait menée mainte fois au plaisir, était devenue source de délassement

Elle entendit ses mots d'amour, comme dans un confort ouaté
Ses mots qu'on dit bleus, qui résonnaient longuement au creux de ses oreilles
Des mots qu'on dit à peine murmurés, mince trainée de bonheur
Ces mots, ruisseau de leur passion, auquel elle s'abreuve
Des mots, juste posés dans le silence de ce matin-tendresse

Elle rêvait si souvent de matin calins comme celui-la
De matin ou elle serait la princesse, d'un homme, du sien
Elle voulait ces pauses douceurs, au milieu de leurs ébats sauvages
Rester endormie et se sentir la femme la plus précieuse de la terre, la plus désirée
Elle était de la soie, de la dentelle, de l'or, de l'argent...

Elle le vit emmener un petit-déjeuner au lit, lui beurrer ses tartines
Lui préparer son chocolat chaud, verser le jus d'orange dans son verre
Elle le vit débarasser le plateau, poser un doux baisers sur ses lévres
Il alla dans la garde robe, lui préparait la tenue qu'il voulait qu'elle porte aujourd'hui
Il déposa les dessous, la robe, la ceinture sur le bout du lit et les chaussures à talons au pied

Elle le vit, dans un souire, aller mettre la douche à bonne température
Elle le revit venir à elle, emmenant dans ses mains, un peignoir de la plus douce des éponges
Il lui passa doucement la sortie de bain, la laissant ouverte sur le devant
Elle se leva à son commandement, ils allérent vers la salle de bain
Il se déshabilla avec elle, souriante, elle avait, aussi, à nouveau trés faim...
 

 

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