16 novembre 2012
La nuit je mens...
Je reste contre le mur, immobile, marlboro man stoïque
Poor lonesome hombre, vivant la nuit mes rêves inassouvis
Solitaire dans un monde de bruit, ou le froid se fait si présent
Sourire de circonstance, au goût d'huile rance
La nuit je mens, je m'invente des histoires, souvenirs par procuration
Je rejoue la marelle de mon coeur, un, deux, trois, soleil...
La nuit je mens, j'oublie ma réalité pour vivre des fantasmes calcinés
Erotisme masturbatoire qui submerge ma depressive attitude
Je rejoue la marelle de mon coeur, un, deux, trois, soleil...
La nuit je mens, j'oublie ma réalité pour vivre des fantasmes calcinés
Erotisme masturbatoire qui submerge ma depressive attitude
Passion dépassionnée, d'un amour perdu, guichet du mont de piété
Quand le rire efface les larmes et se mêlent aux sentiments oubliés
Vol chaotique d'un grand zingue déglingué, aux ailes déployées
Son corps qui s'efface et m'attire, disparait dans les brumes du coeur de l'hiver
Quand le rire efface les larmes et se mêlent aux sentiments oubliés
Vol chaotique d'un grand zingue déglingué, aux ailes déployées
Son corps qui s'efface et m'attire, disparait dans les brumes du coeur de l'hiver
La nuit je mens, pour revisiter le présent, écrire le futur et oublier le passé
Je veux que mes nuits soient porte jaretelles et la lune dans le caniveau
La nuit je mens, pour que son corps dentelle brûle sous mon regard abrasif
Je veux marquer sa peau de tous mes mots, tatouer son épiderme de nos échanges
Je veux que mes nuits soient porte jaretelles et la lune dans le caniveau
La nuit je mens, pour que son corps dentelle brûle sous mon regard abrasif
Je veux marquer sa peau de tous mes mots, tatouer son épiderme de nos échanges
La nuit je mens...
P.S : Merci à Alain Bashung
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