Se lâcher...
Je me reveille dans la nuit, mauvais rêve, le silence est trop bruyant
Prés de moi, elle dort, respiration régulière et douceur blonde
Ma main glisse sur sa peau nacrée, chaleur au bout des doigts
Remonte jusqu'à sa chevelure soyeuse et parfumée
Mes doigts parcourent comme un léger trait, la rondeur de ses seins
De son pubis si lisse à la cambrure de ses fesses, j'écris nos ébats
Encre invisible et sympathique que nos langues ont dévorés
Labyrinthe sans fin, chaque jour revisité, jusqu'à épuisement simultané
Sa bouche qui est le linceul de mes nuits, murmure un désir toujours renaissant
Ses mains a la si douce chaleur m'enserrent, montent et descendent, sans discontinuer
Ses cuisses au compas velouté, s'enroulent et déroulent une danse tout en sensualité
Ses yeux qui s'étirent à l'ultime brille, comme femme-chatte qui ne joue plus à l'effarouchée...